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Après près de trois années d’application de la politique zéro-COVID, la Chine a mis fin à cette dernière le 7 décembre 2022 et entamé une réouverture progressive.
La fermeture des frontières début 2020 avait conduit à la chute de la mobilité étudiante. Cette réouverture devrait entraîner une reprise de cette mobilité ainsi que la relance d’accords de coopération souvent mis en sommeil.
Les principaux facteurs de la mobilité chinoise sortante n’ont pas varié avec la pandémie. En effet, malgré les investissements massifs dans l’enseignement supérieur, son accès reste très sélectif. A titre d’exemple, le taux d’admission en master était de 23 % en 2022, ce qui a généré 3,5 millions de recalés. Ceci, couplé à un marché du travail hyper compétitif (le taux de chômage des jeunes frôle les 20 %), rend la poursuite d’études à l’étranger particulièrement attractive.
En matière de disciplines en université en Chine, la spécialité ingénierie compte de loin le plus grand nombre d’étudiants (33,5 % du total). L’enseignement du français est également très développé sur le territoire avec 120 000 apprenants, en majorité dans les établissements d’enseignement supérieur.
Dans le même temps, du fait de l’amélioration générale du niveau linguistique des élèves et étudiants chinois, la demande pour les cursus enseignés en anglais augmente.
Cette combinaison d‘éléments offre d’importantes opportunités de recrutement aux établissements français, dont la diversité de l’offre et la multiplication des cursus enseignés en anglais correspondent aux débouchés recherchés par les étudiants chinois.